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A l'occasion des 14eme Rencontres Cinéma Histoire organisée par l'ANACR 2A, Isaline Amalric Choury, vice présidente de l'association "Les Amis de Danielle Casanova-Histoire et Mémoire" a présenté cette exposition les 13 et 14 avril 2015 à Ajaccio -Espace Diamant.
Cette exposition brosse en 12 panneaux l'histoire des déportés de repression (politiques et otages) et des déportés raciaux ((juifs et tsiganes) à partir de 1933 (montée du fascisme), jusqu'à 1945 (libération des camps). Un accent particulier a été mis sur 2 camps :
Le camp de Ravensbrück, car ce fut le seul grand camp de concentration réservé aux femmes. Himmler lui-même , à la fin de l'automne 1938, décida d'ériger ce camp près de la ville de Furstenberg, dans lequel furent envoyées les déportées de répression françaises, parmi lesquelles se trouvèrent Maria de Peretti et Noelle Vincensini ainsi que Geneviève de Gaulle et Germaine Tillon dont les noms feront leur entrée au Panthéon, et les survivantes de Birkenau qui y furent amenées lorsque leur camp fut évacué ; parmi celles ci Marie-Claude Vaillant Couturier qui témoigna au procès de Nuremberg.
Auschwitz II – Birkenau, camp emblématique de l'extermination :
. le plus grand centre de mise à mort immédiate des populations juives d’Europe (90 % des victimes du camp, dont les 4/5 sont assassinées immédiatement)
. et le camp où furent déportées les 230 femmes du convoi du 24 janvier 1943, dit "convoi des 31000" (en raison de leur N° de tatouage). Ce furent les seules déportés de repression à rejoindre un camp d'extermination. 73 jours après leur arrivées, sur 230 femmes elles n'étaient plus que 70. A la fin, il n'y en aura plus que 49, ce qui correspond à un taux de mortalité de 79%, un chiffre particulièrement élevé pour des déportées de répression. Sur les quarante-neuf qui survécurent au convoi, il n'y en eut que trois à avoir échappé au typhus.