Revue de presse
NEWSLETTER DE L’AVANT-GARDE 9 janvier 2018
Il y a cent neuf ans jour pour jour naissait Vincentella Perini
https://www.lavantgarde.fr/danielle-casanova-heroine-communiste-de-resistance/
CEREMONIES DU 9 et 10 MAI 2017
Le 10 mai à midi : inauguration de l'exposition "Danielle Casanova" dans le salon d'honneur de la Collectivité territoriale de Corse
9 mai à 10H Commémoration du 74ème anniversaire de la mort de Danielle Casanova devant la stèle contenant les cendres de Birkenau, à Vistale (Hameau de Piana) en Corse
CEREMONIE DU 9 MAI 2015
Corse matin le 10 mai 2015
CEREMONIE DU 9 MAI 2014
Corse matin le 12 mai 2014
Diana Saliceti (dsaliceti@corsematin.com)
A dilla franca :
« Sò nate donne »
Eccu la quì. Vincentella Perini, ghjovana corsa di u paese di Vistale. Eccu la dunque, in l'erba verde, cù issu ritrattu cum'è solu ricordu di issa stonda assulanata.
Ritratti cusì, ci n'hè millioni in i tiretti d'ogni casa. Fiure di u passatu, di e quale omu si scorda spessu u nome. Issa ghjovana quì, stesa in l'erba cù l'amichi, hè quella ch'omu cunnosce sott'à u nome di Danielle Casanova. À a so manca, ci hè Maurice Thorez, à a so dritta Laurent Casanova, dui tercani di u cumunismu.
Eccu un ritrattu ch'appartene à a storia. Morta in Auschwitz u nove di maghju di u 1943, Danielle Casanova fermerà per u sempre cum'un eruina di a resistenza contr'à u fascismu. Venneri, in Vistale, poghju di u paese di Piana, un umagiu hè statu resu.
Daret'à a resistente, tutte l'altre donne firmate in a bughjura. Ùn sò tante e donne ch'anu pussutu zifrà a storia, ancu s'elle anu datu a so vita.
L'attualità ci porta à pensà à tutte isse lotte purtate da e donne. À quant'ellu hè pisivu u pesu di a storia per e spalle feminile, chì, ancu s'elle portanu, ùn sò tantu ricunnisciute. Ùn ci hè bisognu à esse feministi per dilla. U 14 d'aprile, più di 200 liceane di u Nigeria sò state chjappe da a setta di l'islamistu Boko Haram.
« L'upinione internaziunale » hà messu più di duie settimane per indignassi. Goodluck Jonathan, u presidente Nigerianu, ùn hà fattu di più in furia e so dichjarazione.
Michelle Obama, Hillary Clinton, è po Hollande, è po l'altri. Pianu pianu, s'hè capitu a sciagura. Una scola brusgiata, una secta islamista, i viaghji di notte, a paura di isse ghjuvanotte purtate frà e fureste africane. Certe seranu maritate di forza per una quindicina d'euri, d'altre vendute cum'è schiave.
Subbitu nant'à e rete, à mezu à i #pasdematchle5mai, hè ghjuntu u #bringbackourgirls.
À tempu ch'ella denunzia u drama di u Nigeria, Hillary Clinton principia pian'pianinu a so campagna per e prossime presidenziale. Dopu à un omu neru, l'America si dà una scumessa chì pare ancu di più difficiule, eleghje una donna à u capu di a nazione.« Avemu bisognu di una mamma », spiecava un americanu in l'edizione d'eri di u ghjurnale « Libération ».
Serà quessu u destinu di a donna di u terzu millenariu ? Cuntinuà à spassighjà trà a funzione di mamma è di schiava ? « Feminismu! » diceranu certi ! Manc'appena, chì a sucetà sana pare diventà feminista. Basta à vede a festona chi hè stata fatta ingiru à a prima donna intrenatore d'una squadra di ballò.
A staghjone chì vene, Hélèna Costa ferà corre i ghjucadori di u Clermont foot.
Sarebbe forse bè di ramintà chì a parolla « feminismu » hè stata inventata in u 1871, per parlà di l'effetti di a tisia (o tubercolosa) annant'à l'omu. U duttore Faneau de la Cour studiava a feminisazione di l'omini tocchi da issa strufinata. Alexandre Dumas (u figliolu) ripiglierà issa spressione per criticà l'omini ch'eranu à prò di u dirittu di votu per e donne.
Esse una donna, in u 2014, fermerà sempre una malatia ?
Corse Matin du 10/05/14
Corse Matin du 08/05/14
Decembre 2011 Au collège des Padules : A storia di "Lella" Resistente Corsa
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Le 15 décembre dernier, la classe de 3éme2, encadrée par Danielle D’ULIVO Professeur d’Histoire/Géographie au collège des Padule. a présenté dans le cadre de son programme scolaire un exposé sur le thème : «La seconde guerre mondiale : la France libre et la Résistance : les résistants corses. »
L’objectif pédagogique de ce travail est de montrer comment la Résistance a été pour ses acteurs un engagement concret contre l’occupation de la France et contre l’idéologie nazie. Ainsi, pour ceux qui ont souhaité poursuivre le combat, l’appel du 18 juin constitue l’acte fondateur de cette résistance à l’oppresseur plaçant celle-ci dans une dimension mondiale et globale de la guerre et non pas dans une vision restreinte la limitant au seul territoire français.
La guerre n’étant pas terminée et loin de se résigner à la défaite, les résistants la poursuivent en partant de plusieurs bases et luttant jour après jour à regagner du terrain.
C’est dans ce cadre, que les élèves de 3éme2 se sont intéressés aux résistants de la région Corse et plus particulièrement à une de ses figures les plus illustres et emblématiques en la personne de Danielle CASANOVA.
Ainsi, ils ont illustré et présenté sous la forme d’échange cette période majeure de notre histoire avec la participation d’acteurs extérieurs à savoir le groupe « ALTE VOCE » avec qui ils ont interprété « Lella» un chant écrit en hommage à Danielle CASANOVA ainsi qu’une chanson de Jean FERRAT Nuit et Brouillard (étudiée en musique).
Exposition Danielle Casanova en 2009 à la mairie de Piana
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le 14 Mai 2009
Danielle Casanova, héroïne nationale
Hommage . La Corse a donné le coup d'envoi à la célébration nationale honorant la militante devenue universelle par son action face au contexte historique.
Émotion et fierté. La Corse vient de vivre plusieurs initiatives nationales d'hommage à Danielle Casanova, corse, française, communiste, féministe, intellectuelle, patriote, mondialiste, donc devenue « universelle », selon l'expression de Paul-Antoine Luciani, maire adjoint PCF d'Ajaccio. Après Guy Môquet, l'année dernière, c'est en effet Danielle Casanova que le gouvernement vient officiellement d'élever au grade d'héroïne nationale pour l'année 2009. Et c'est précisément à Piana (Corse-du-Sud), le village de ses origines, et à Ajaccio, sa ville natale, que les cérémonies ont commencé il y a quelques jours.
De son vrai non Vincentella Perini, avant de se faire appeler Danielle, puis Danielle Casanova après avoir épousé Laurent Casanova - qui sera plus tard ministre et député communiste -, née, il y a cent ans, le 9 janvier 1909, rue Fesh, décédée le 9 mai 1943 à Auschwitz, elle découvre, au cours de ses études à l'école dentaire de Paris, l'Union fédérale des étudiants, organisation de gauche à laquelle elle adhère avant d'en devenir responsable, tout en s'engageant, dès 1928, dans les Jeunesses communistes. En 1936, elle a la charge de fonder l'Union des jeunes filles de France, un mouvement pacifiste et antifasciste. Lors de du PCF, en septembre 1939, Danielle Casanova passe dans la clandestinité et participe à la mise en place des Comités féminins en région parisienne, tout en continuant à contribuer à la presse clandestine, notamment à la Pensée libre et à la Voix des femmes. Elle organise des manifestations contre l'occupant, en particulier celles des 8 et 11 novembre 1940, suscitées par l'arrestation du professeur Paul Langevin, puis la manifestation du 14 juillet 1941. Elle est arrêtée par la police française, le 15 février 1942, alors qu'elle ravitaillait Georges Politzer et son épouse. Emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville, en août 1942, elle est déportée à Auschwitz, le 24 janvier 1943, où elle sert dans l'infirmerie du camp en tant que chirurgien-dentiste. Elle poursuit en captivité son militantisme clandestin et organise, notamment, la solidarité dans le camp de concentration. Elle décède du typhus le soir du 9 mai 1943.
Samedi 9 mai, devant la stèle de Danielle Casanova. Hommage national et manifestation du souvenir devant le tombeau de Danielle Casanova, à Vistale, hameau de Piana, où reposent ses cendres, rapatriées d'Auschwitz par sa mère. Les enfants de l'école ont écrit un texte. Présence de la maire de Piana, du maire d'Ajaccio, du secrétaire général de la préfecture, de la présidente de l'ANACR, des représentants de l'UDAC, de toutes les associations d'anciens combattants, ainsi que de la famille de l'héroïne qui a réalisé une exposition. Hélène Luc, sénatrice honoraire, chevalier de la Légion d'honneur, prononce un discours mêlant évocation et touches sensibles personnelles. Elle parle de celle qui est devenue « une grande dame de la République », du village avec lequel elle a noué, avec son mari, Louis Luc, qui y est décédé, des liens étroits. « La vie de ce village de sa Corse natale, premier département français libéré qu'elle avait tant envie de revoir pour retrouver la joie de son enfance, a entretenu la flamme de l'espoir qui ne s'est jamais éteinte même dans les moments les plus sombres. » De Danielle. « Le bonheur, elle le portait en elle avec sa joie de vivre, de nager, d'être belle et de chanter. Et ce bonheur, elle le voulait pour les filles de France, pour les femmes, pour les familles. » D'engagement. « La conquête du bonheur est pour la femme liée à son libre épanouissement dans la société et cet épanouissement est une condition nécessaire au développement du progrès social. »
Paul-Antoine Luciani, au nom du PCF, soulignera . « la justice rendue à une grande figure de la Résistance »« Voici retrouvée la vérité de Danielle Casanova », dira-t-il, citant un historien catalan pour lequel elle est devenue « historique d'un point de vue moral ». « C'est pourquoi, ajoutera-t-il, il nous faut écouter son message et celui de ses camarades. » Puis il donnera lecture d'un texte prononcée quelques jours auparavant par Marie-George Buffet à l'occasion d'une réunion publique à Ajaccio : « Aujourd'hui, Danielle, ma soeur, ma camarade, serait centenaire si la barbarie nazie n'avait abrégé sa vie de femme. Une vie trop courte mais tellement pleine aussi. Pleine d'engagement et d'amour, d'engagement et d'humanité. D'engagements pour des idées et de désintéressement pour les faire vivre (…) C'est dire combien tous les communistes sont honorés de l'avoir comptée dans leur histoire commune. Dire notre reconnaissance à son rôle historique autant qu'au vent qu'elle a fait souffler pour libérer les femmes et notre peuple de toutes les oppressions.
Et ce souffle, nous le sentons encore. Il nous donne envie d'aller toujours plus loin. »
Dominique Bègles