En 2016
73ème anniversaire de la mort de Danielle Casanova
L'invitation :
Dépôts de gerbes
ANACR 2A
Femmes Solidaires
Président de l'exécutif
Amis de Danielle Casanova
Ecole de Piana
Collège Arthur Giovoni - Ajaccio
Minute de silence
Les allocutions
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Aline Castellani, Maire de Piana
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Mario Papi, ANACR 2A
« Au nom de la délégation départementale de Corse du sud de l'Association nationale des Anciens Combattants et des Amis de la Résistance, je veux tout d'abord remercier l'Association des Amis de Danielle Casanova de ses invitations et adresser mes compliments aux organisateurs de ce rendez-vous émouvant et fort dans le village de Piana, cher au coeur de Danielle Casanova. Et je suis sur que parmi nous tous, ces instants sont particulièrement chargés de sens pour celles qui furent des Jeunes Filles de France et qui pendant des années venaient se recueillir en ce lieu en mémoire de celle qui fut à l'origine, en 1936, de la création des Jeunes Filles de France.
Evoquer Danielle Casanova c'est prendre le risque d'être trop long tant ses actes et ses qualités sont nombreux et marquants au cours de son existence pourtant si brève. Je me limiterai donc à l'évocation de la qualité qui illustre et inspire tous les actes qu'elle a accomplis, je veux parler de son engagement.
En 1928, à l'age de dix neuf ans, l'étudiante s'engage dans les jeunesses communistes. Elle milite, en contact avec la classe ouvrière. Elle fait face aux groupes fascisants des Camelots du Roy et des Jeunesses patriotes. Alors qu'en 1933, Hitler prend le pouvoir en Allemagne, elle manifeste dans la rue quand les ligues fascistes tentent de renverser la République en France. Elle manifeste, elle milite, elle rassemble et elle contribue à la victoire du Front Populaire, il y a quatre vingts ans. Au mois de mai 1936, paraît le premier journal des Jeunes Filles de France dans lequel Danielle signe l'éditorial dont le titre Au devant de la vie la symbolise si bien.
Bien qu 'engagée pour la paix, Danielle dénonce la politique de non intervention de la France en Espagne, lutte pour sauver la jeune République espagnole contre Franco qui est appuyé par Hitler et Mussolini. Elle s'engage pour collecter du lait et pour trouver des parrains et marraines aux enfants espagnols victimes de l'agression fasciste .
Elle était viscéralement engagée en faveur de l'internationalisme et de la paix – son coeur haïssait les armes- et pourtant, ne pouvant supporter l'invasion de sa patrie par les nazis, elle s'engage en prenant les armes et devient responsable au sein du parti communiste du Rassemblement des Femmes pour la Résistance. Et bien sur, ses engagements et l'écho qu'ils ont dans la population la désignent à la vindicte des occupants et des collaborateurs.
Le 15 février 1942 elle est arrêtée en même temps que de nombreux autres combattants de la Résistance et détenue au Dépôt de la Santé, puis à la prison du même nom où elle est internée en isolement.
Par sa force de conviction, par son engagement, elle parvient à faire supporter à ses co-détenus, y compris les hommes, l'enfer des brimades, des privations, des coups, des exécutions. Elle organise m^me des manifestations de protestation contre ces conditions inhumaines infligées en prison.
Même courage, même engagement, même résistance au Fort de Romainville où elle est transférée le 24 août 42. Les lettres qu 'elle envoie vers l'extérieur témoignent que son engagement demeure intact et que jamais elle ne baissera la tête.
Et que dire du courage et de la force de conviction de Danielle, déportée le 21 janvier 43 à Auschwitz, qui, à son arrivée au camp d'extermination, après un voyage de trois jours, entassées à 70 par wagons à bestiaux, demande à sa camarade Raymonde Salez d'entonner la Marseillaise que reprennent toutes les déportées françaises.
Et pendant ces longues et effroyables semaines passées dans le camp de la mort, elle soutient physiquement et moralement ses compagnes, jusqu'au bout, jusqu 'à ce que le typhus l'emporte.
Engagement total d'une femme portée par son idéal d'une société juste et d'un monde fraternel.
Notre présence en ce lieu, ces moments de souvenir, de respect et de recueillement vont-ils se limiter à eux mêmes ? Ou bien se prolongeront-ils par notre engagement individuel et collectif pour dénoncer, combattre et annihiler les résurgences des démons que Danielle Casanova a combattu sans relâche pendant sa trop courte vie ?
Quand on constate chaque jour la montée du fascisme, des nationalismes, des théories nazies, de la haine, des guerres, des propos et des actes racistes et xénophobes, par respect pour la belle, la généreuse et courageuse Danielle Casanova, engageons nous ! Allons au devant de la vie ! »
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Carine Delahaie, rédactrice en chef de Clara, magazine des « Femmes solidaires »
texte à venir
"Monsieur le président de l'exécutif corse, Monsieur le président de l'Assemblée de Corse, Monsieur le directeur de cabinet du préfet de Corse, Madame la Maire de Piana, Mmes et Messieurs les élus, Mmes et Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires et des associations d'anciens combattants, Mesdames, Messieurs, chers élèves; nous sommes tous réunis aujourd'hui, ici, dans son village, pour célébrer la mémoire de Danielle Casanova, morte en déportation il y a 73 ans
« Ils ont voulu l'anéantir, ils l'ont rendue immortelle! » Dès les mois qui suivirent sa mort, Danielle fut érigée,, en icône majeure de la résistance. Tous les 9 mai, des années 40 aux années 80, des commémorations avaient lieu dans de nombreuses villes de France comme à Piana devant cette stèle qui renferme des cendres de déportés. Des centaines de rues, avenues, boulevards, crèches et collèges, maisons de santé portent son nom.
Cependant dans les années 80 une longue plage de silence a suivi, reléguant aux oubliettes de l'histoire, une des héroïnes françaises les plus honorables. A Piana même, village de Danielle, plus personne ne venait se recueillir devant cette stèle emblématique de la déportation. Le rejet de l'idéologie communiste y fut pour beaucoup. Or le devoir de mémoire doit se situer bien au delà de tout esprit politique partisan.
En 2009, Année commémorative du centenaire de sa naissance, Danielle fut enfin élevée au rang d'héroïne nationale. Ce ne fut que justice. Car jusqu’à sa mort, Danielle n’a jamais cessé de militer.
- Elle contribua à la presse clandestine, notamment dans « la Pensée libre » et fonda « la Voix des femmes » luttant ainsi pour l'épanouissement des femmes. Elle mit en place des comités féminins de la résistance responsables de plus de la moitié des manifestations organisées dans toute la France
- Dés septembre 1939, elle entra dans la clandestinité pour mener le combat contre l’occupant nazi. C'est elle qui créa avec Albert Ouzoulias les premiers groupes de combattants armés, appelés les bataillons de la jeunesse
- Elle organisa des manifestations à Paris contre l'occupant, notamment celle du 14 juillet 1941, ou l’on vit avec stupéfaction un immense drapeau tricolore sortir du métro tandis que résonnait la Marseillaise.
- A la prison de la Santé, elle remonte le moral de ses compagnes par un éditorial quotidien, comme à la radio, le son de sa voix filtrant sous la porte de sa cellule
-Au Fort de Romainville, elle met en place une organisation clandestine, fonde un journal, écrit et recopié à la main: « le Patriote de Romainville » et organise des spectacles dans la cour , fustigenat lles nazis, Laval et Pétain.
Ce courage et cette volonté de résister et de garder dignité humaine ne l'ont pas quittée en arrivant à Auschwitz.
L'année dernière j'ai évoqué devant vous mon voyage à Birkenau : J'ai encore en mémoire la porte par laquelle Danielle et ses compagnes sont entrées dans Birkenau : j'ai ressenti avec ces héroïnes l'horreur en découvrant le camp de concentration, résonnaient alors dans ma tête les cris des SS et les aboiements des chiens. Où donc Danielle a-elle alors trouvé le courage de souffler à ses compagnes ; chantons la Marseillaise ?
J'ai vu également le block 26 où étaient parquées ses camarades. Elle s'y rendait chaque soir, soignait les malades, consolait les mourantes.
Selon son amie tchèque, Manca Svalbova, : « Elle se jeta dans la lutte pour la sauvegarde des malades. Avec une volonté inouïe, méprisant fatigue et danger, elle entrait dans les blocks pleins de vermine et se penchait sur le délire des typhiques et des moribonds. »
Et Marie claude Vaillant Couturier raconte : « Danielle a apporté 15 cachets d'aspirine et du charbon. Mais plus encore que les médicaments c'est sa présence qui nous fait du bien. Quand elle arrive avec son beau sourire dans ce block sombre et glacé c'est comme une flamme qui nous réchauffe. Elle va chaque jour dans les blocks des malades porter de la tisane à nos compagnes qui meurent de soif. Elles ont toutes le typhus ou la dysenterie. La petite Claudine a dit à Danielle : « met ta main sur mon front comme maman ». Pauvre gosse elle aussi va mourir à 17 ans. Danielle a la fièvre depuis deux jours. Elle ne veut pas se coucher. Elle sait avec quelle impatience ses camarades l'attendent le soir. C'est pour cela qu'elle domine sa propre fatigue. Je lui ai appris la mort de Camille Champion. Elle m'a dit : « Elles meurent toutes, mon coeur est un cimetière. Je sais que je vais mourir. Tu diras à mes amies que moi aussi je suis morte pour la France, comme Politzer et Cadras. Tu diras à maman d'être courageuse, d'autres continueront » fin de citation
Le 9 mai 1943, Danielle meurt du typhus, victime des visites quotidiennes qu'elle rendait aux contagieuses. Deux de ses compagnes ont décrit la scène de sa mort :
Charlotte Delbo : «Dans un verre, sur un tabouret recouvert d’un napperon, à la tête de son lit, une grappe de lilas apportée par quelqu' un du jardinage (..) Des camarades ont porté son corps sur la civière et l’ont déposé près de la morgue, le petit hangar où s’entassaient les cadavres, derrière le block 25. Elle reposait belle (...) le visage encadré par ses cheveux noirs, (...) deux petites branches de feuillage près de ses mains »
Et Manca Svalbova : « Puis un jour de printemps Danielle tomba à son tour. (...) le délire l’emmenait au loin, près de sa mère qu’elle embrassait, près de ses camarades dont elle serrait les mains. Puis ses grands yeux se perdirent, quelque part dans les profondeurs, et le voile noir recouvrit ses paupières. L’obscurité descendait sur le camp lorsque nous l’avons portée sur son dernier chemin. Ses compagnes étaient venues en grand nombre pour prendre congé d’elle. Les bouches restèrent muettes et les yeux secs, mais les cœurs saignaient, révoltés. La nuit s’approcha. Nous restions inertes, debout. (…) Danielle tombait sans avoir jamais cessé de croire dans la vie nouvelle, luttant jusqu’à la dernière minute. Il nous restait à poursuivre la lutte comme elle, dans le même esprit qu’elle. Telle fut notre pensée, Danielle, quand nous avons serré ta main morte » fin de citation
Gardons tous en mémoire :
- cette phrase admirable de Pierre Durand : « Le cœur de Danielle battait d’un courage invincible. Dans sa frêle guérite, il battait pour les autres et puis, dans l’enfer d’Auschwitz, la guérite s’est abattue et le cœur s’est tu. Ses derniers battements résonneront à jamais dans la vie consciente de la France ».fin de citation
- et cet hommage de Geneviève de Gaulle :
« Nous n’acceptions pas la défaite, la livraison honteuse de la France à l’ennemi et Danielle Casanova, comme nous, savait que la doctrine nazie était une menace pour l’humanité toute entière, pour le destin de la France et d’autres pays. S’il n’y avait eu que des gens comme les policiers qui ont livré Danielle aux allemands nous aurions aujourd’hui encore honte de la France…Il y eut, heureusement, l’éclatante réponse de la résistance.
Des destins comme celui de Danielle Casanova nous réconcilient avec notre histoire. »
Je vous demande d'avoir une pensée pour Noelle Vincencini, rescapée de Ravensbruck qui n'a pu nous rejoindre aujourd'hui et je salue la présence d'Isabelle Anthonioz-Gaggini, fille de Geneviève de Gaulle, grande résistante également déportée à Ravensbruck.
Merci à Aline Castellani, maire de Piana, pour son aide et à vous tous qui êtes venus si nombreux ce matin. C 'est vous qui m'avez permis depuis quelques années de faire revivre ces cérémonies perpétuant ainsi le nécessaire devoir de mémoire.
Danielle est à nouveau immortelle!"
ASSEMBLEA DI CORSICA ————————
U Presidente
Discorsu in memoria à Danielle Casanova
Piana, u 9 di maghju di u 2016
Cette commémoration nous replonge au cœur d’une période sinistre de notre histoire.
Une époque où la force débridée, déconnectée de toute fin morale, déferla sur notre continent et faillit asservir, par la terreur, des peuples peu préparés à une telle agression.
Une époque où la barbarie prit le dessus sur la civilisation et trouva même le moyen de pervertir cette dernière en recrutant des alliés jusque dans les milieux politiques et intellectuels qui faisaient jusqu’alors la fierté de notre continent.
La brutalité, la peur, l’intérêt et la bassesse collaboraient désormais à une entreprise commune de destruction de ce qu’il y a de plus précieux en l’homme : la solidarité instinctive, l’empathie, l’amour, le sentiment de sa propre dignité.
L’Europe avançait dans la nuit.
Et puis il y a eu ceux qui ont dit non. Et l’on a souvent parlé d’eux depuis, à juste titre.
Et il y a eu celles qui ont dit non. Elles n’ont pas souvent été mises à l’honneur. Elles ne l’ont pas été assez.
Et pourtant, combien d’Antigone, dans l’histoire de l’humanité, surent s’opposer à Créon et montrer le chemin de la justice ?
Combien de Maria Gentile, héroïne corse du XVIIIe siècle, refirent le geste de la fille d’Œdipe ?
Combien de femmes eurent la force singulière d’affirmer, au péril de leur vie, que la loi des hommes ne pouvait contrevenir aux normes supérieures, qu’on les appelle «lois des dieux» comme Antigone, «lois de Dieu» comme Maria Gentile, ou simplement « droit naturel » ou « lois de l’humanité », selon ses propres adhésions spirituelles ?
Pour revenir à l’époque que nous évoquions, comment ne pas saluer le rôle déterminant de ces sœurs de combat, dans leur communauté de pensée et d’action mais également dans la diversité de leurs identités sociales, politiques et philosophiques ?
Si j’osais substituer un mot à celui choisi par le poète : « Celle qui croyait au ciel, celle qui n’y croyait pas... »
Parmi ces figures féminines qui doivent aujourd’hui encore guider notre action, Danielle Casanova occupe une place éminente.
Son souvenir constitue certainement le remède le plus sûr contre la barbarie qui menace à nouveau. Mais il doit aussi appeler notre attention sur les inégalités – dans le milieu professionnel – et les violences – dans le cadre familial – dont les femmes continuent à être victimes au sein de la société d’aujourd’hui. Cette société qui se prétend démocratique et qui n’existerait pas sans les efforts et les sacrifices des résistantes que nous honorons aujourd’hui à travers l’une d’entre-elles.
Alors, par-delà cette commémoration, convenons ensemble que la plus belle façon de rendre hommage à Danielle Casanova et à ses camarades est de donner en toutes circonstances à leurs filles, nos contemporaines, la place qu’elles méritent dans l’Europe du XXIe siècle.
Puisse la Corse montrer la voie à cet égard, à nome di Maria Gentile è di Danielle Casanova.
Jean-Guy Talamoni
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Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse
#VIDEO Hommage à Danielle Casanova, Piana, u 9 di maghju di u 2016
https://twitter.com/Gilles_Simeoni/status/730033324433903618
Gilles Simeoni on Twitter
“#VIDEO Hommage à Danielle Casanova, Piana, u 9 di maghju di u 2016”
twitter.com|Par Gilles Simeoni
Diaporama
Lecture des lettres de Danielle
Rosy Sarrola Jacqueline Wroblevski élèves du collège Arthur Giovoni
La délégation des Femmes Solidaires
Paul Ventimila et Carole Kremer
Rosanna Cesari, Jean Mattei, et les musiciens d'Alte Voce
Gilles Siméoni et les petits de l'école de Piana
L'école de Piana et Cathy Panini
Le buffet
Le repas des petits
Isaline Amalric :
"De grands moments d'émotion partagée pour l'hommage à Danielle Casanova héroïne nationale de la résistance.
Tous nos remerciements à la Mairie de Piana, à son école et à ses habitants; au collège d'Ajaccio Arthur Giovoni, au président de l'exécutif de Corse, Gilles Siméoni; au président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni; à Christophe Mirmand, préfet de Corse, représenté par David Myard, son directeur de cabinet; à l'ANACR 2A ; aux délégations de « Femmes Solidaires » ; au chanteur Paul Ventimila 13 ans et sa coach Carole Kremer ; à Rosanna Cesari , Jean Mattei et leurs musiciens (Alte Voce).
Merci également à tous ceux qui nous ont envoyé des messages de solidarité, notamment :
- Message d' I Muvrini qui n'ont pu nous rejoindre aujourd'hui :
« Chère Isaline,
Heureux de votre message. Malheureusement ce ne sera pas pour cette année, nous sommes avec I Muvrini en Belgique à cette période là et ne serons pas encore de retour en Corse. Je le regrette vraiment et vous accompagne de tout coeur dans cette si noble manifestation.
Jean François Bernardini »
- Message de Robin Renucci :
« Chère Madame, je vous remercie pour vos messages que j'ai entendus avec grand plaisir. Il faut en effet être présent autour de la pensée de Danielle Casanova ; malheureusement il ne me sera pas possible d'être des vôtres le 9 mai car je suis moi-même en représentation théâtrale. Bien à vous, en vous souhaitant le meilleur.
Robin Renucci »
- Message de Paul Antoine Luciani : "Absent physiquement de Piana, je suis parmi vous par les convictions et par le coeur. La cérémonie d'aujourd'hui est naturellement une manifestation de la mémoire. Se souvenir du sacrifice de nos anciens pour défendre nos libertés et les droits humains reste un devoir impérieux. C'est un devoir moral à l'égard de toutes les victimes du nazisme et du fascisme, comme à l'égard de tous ceux qui ont combattu, jusqu'à leur dernier souffle, ces entreprises d'asservissement de l'humanité. Mais ce travail de mémoire et d'histoire est aussi une nécessité vitale pour notre temps. Nous vivons dans un monde dangereux pour nos libertés et pour nos acquis sociaux. Deux combats qui étaient ceux de Danielle. Et dont l'actualité nous démontre au quotidien qu'ils sont toujours à recommencer. Et c'est pourquoi l'orientation choisie par notre association, et par sa présidente, de développer l'information, la documentation historique, le partage culturel à l'intention des nouvelles générations est une tâche qui vise, à juste titre, plus loin que la mémoire du passé. C'est une tâche d'intérêt général pour le présent. Je souhaite un plein succès à votre manifestation".